Il s'agit :
- de créer du désir par la provocation du fil tendu.
- d'apaiser les tensions et de construire une stabilité pour l'accomplissement d'un trajet, car le fil requiert patience, concentration et persévérance.
- de donner ou redonner confiance : par l'apprentissage de l'exercice, l'individu redécouvre et montre à lui-même et à autrui qu'il est capable de se transformer dans les situations difficiles.
- de passer du discontinu au continu, au "lié".
- d'observer les peurs, les faiblesses, les ruptures, dans les visages et les corps, mais aussi la maîtrise, le progrès, la responsabilité naissante en soi, et chez les autres.
Des études accomplies en collaboration avec le C.N.R.S. et l'I.N.S.E.R.M., à l'occasion d'expériences antérieures menées par Jean Mermet et le Docteur Damien Schoevaert, ont démontré les acquis fondamentaux de cette activité.
- d'apprendre à respecter et à modifier sa propre vibration, celle du fil et celle des autres, celle des groupes.
- d'apprendre à rêver le projet encore invisible sans quitter la dure réalité.
- d'anticiper rapidement les changements et déplacements du centre d'équilibre.
- d'accepter le "lâcher prise" simultanément à l'engagement volontaire.
- d'accueillir et de vivre une situation paradoxale en la transformant.
- d'élaborer un projet : .la chute fait prendre conscience avec humilité de la nécessité de créer une cible, un objectif, un projet. .la réalisation de son propre logo aide à formaliser son identité et sa projection dans l'avenir. .les images captées sont une preuve, une évaluation et une mémoire indéniable pour recréer des liens.
- d'aboutir à un spectacle, reprenant les thèmes du fil, du lien, du nœud, du labyrinthe, du tissage et du métissage…
- d'être relié aux autres spectateurs ou acteurs physiquement et métaphoriquement par le fil et les cibles à atteindre, par la toile qui se tisse.
